Nouvelair s’adapte, mais ne change pas
L’ouverture récente de lignes régulières par Nouvelair n’est pas une décision d’opportunité ; elle vise à sauvegarder son statut de compagnie “loisirs” au service du tourisme. Ce statut ne pouvait perdurer qu’au moyen d’une adaptation à une double nouvelle donne du marché : la mise à mal du modèle économique des compagnies purement charter, et l’arrivée annoncée des compagnies low-cost en Tunisie.
En effet, la tendance chez les TO, perceptible depuis quelque temps, est de se décharger du risque aérien. Une tendance confirmée récemment par Marmara, principal partenaire de Nouvelair en France, à diminuer non pas son activité sur la Tunisie mais ses engagements aériens. Nouvelair se devait donc de réagir pour maintenir ses vols, en les convertissant sur le régulier.
D’autre part, l’ouverture prévue en 2016 du ciel tunisien s’annonce comme le plus grand défi pour Nouvelair, puisque les compagnies low-cost puiseront dans sa clientèle habituelle de touristes et Tunisiens résidents à l’étranger (TRE). Nouvelair se met donc à l’heure du low-cost, mais sans en faire un modèle absolu…
C’est le détail de cette stratégie et son déploiement dans les prochains mois que nous explique Chokri Zarrad, DGA de Nouvelair, dans un entretien que vous lirez dans le prochain numéro du magazine Le Tourisme.
Chokri Zarrad (à droite), DGA de Nouvelair et Karim Dahmani, désormais Directeur Central Régulier et Charter, sous l’œil bienveillant de feu Aziz Miled.