Encore un effort, monsieur le Ministre
En suivant les déclarations du ministre du Tourisme, et notamment celles livrées aux media français, on ne peut qu’enregistrer avec satisfaction la justesse du ton et du propos. En réponse à la question sur le recul du marché français, Jamel Gamra n’a incriminé ni la presse française ni les touristes français, comme ce fut la règle chez son prédécesseur. En cela, le ministre est en train de faire un sans faute médiatique. Cependant, et même s’il est entendu que les grandes réformes ne sont pas à l’ordre du jour, il reste des dossiers urgents sur lesquels il lui faudra bien se pencher.
Il en est ainsi de la taxe de deux dinars par nuitée, rejetée par les professionnels tunisiens et leurs partenaires étrangers. Ces derniers se sont contentés pour l’instant d’une promesse de révision de cette taxe ; mais il est impératif d’informer dès maintenant les professionnels sur les démarches entreprises pour tenir cette promesse.
De même pour l’ONTT. L’Office reste suspendu à une restructuration qui tarde à venir, et sans laquelle il connaîtra le délitement. On constate déjà que la promotion – qui est sa raison d’être – est la fonction la plus mal lotie au sein de l’Office : il lui manque pas moins de trois de ses quatre directeurs, et sa direction centrale est assurée depuis deux mois par un intérimaire. Comme preuve d’engagement en faveur de la promotion du secteur, on a vu beaucoup mieux.
Lotfi Mansour
Mention bien
La nouvelle campagne de publicité concoctée par l’agence Publicis est enfin sortie. Elle est tout simplement belle et rafraîchissante. Il ne nous reste qu’à espérer qu’elle ne soit pas chahutée par un quelconque événement fâcheux, comme on en vu récemment.