La FTH se déchire
Radhouane Ben Salah a été élu président de la FTH avec 15 voix, contre 14 pour Afif Kchouk. Ce dernier ayant, à son insu, servi de lièvre au premier qui ne s’est déclaré qu’à l’approche de la ligne d’arrivée, soit après l’élection du Bureau National le 14 mai. Sur fond de querelles personnelles, cette élection aura été l’une des pires de la fédération hôtelière. Elle débouche sur la démission de quelques-unes de ses figures historiques comme Mounir Ben Miled, Mohamed Belajouza ou Hamouda Ben Ghachem. Sans parler du procès intenté par Bechir Miled contestant la qualité de « membre actif » à Radhouane Ben Salah, puisqu’il n’assurerait pas « directement l’exploitation d’un établissement hôtelier » comme le stipule l’article 8 du règlement interne de la FTH.
Certains se mobilisent déjà contre ce qu’ils appellent « l’arrimage de la FTH à l’UTICA », en référence à l’ouverture affichée de la nouvelle équipe à « une collaboration avec l’UTICA », comme nous l’a précisé R. Ben Salah. Mais celui-ci insiste sur le fait que sa « priorité reste l’Union des Métiers du Tourisme » dont il veut hâter la création, contrairement aux craintes de certains.
De son côté, Naceur Jeljeli, président du Conseil des Fédérations au sein de l’UTICA, nous précise que la collaboration entre la FTH/FTAV et l’UTICA n’induirait pas la dilution des unes dans l’autre. « Je propose, renchérit-il, que ces fédérations gardent, à l’instar de la FTUSA (fédérations des société d’assurance) leurs propres statuts et règlements internes. Le rassemblement avec l’UTICA servirait les grands dossiers transversaux à toutes les entreprises comme la fiscalité, les négociations salariales ou la politique de change avec la BCT. » Débat à suivre…