Radhouane Ben Salah, l’homme de la mue à la FTH
Deux fois président de la fédération hôtelière, Radhouane Ben Salah est celui qui a permis la transition apaisée vers une nouvelle génération d’hôteliers.
Parmi les anciens présidents de la FTH auxquels le Bureau sortant a consacré hier un hommage, il en est un qui méritait une mention spéciale. Non pas qu’il ait été le plus flamboyant d’entre eux, même s’il a dû “endurer” deux mandats, mais parce qu’il a été « l’homme de la transition », comme tient à le souligner aujourd’hui Khaled Fakhfakh, actuel président (jusqu’à mardi prochain) du syndicat hôtelier.
Radhouane Ben Salah a, en effet, rendu possible l’arrivée aux commandes de la nouvelle génération d’hôteliers ; il est celui qui a rendu la mue de la FTH possible. Une mue aujourd’hui réussie avec l’arrivée encore de nouveaux jeunes au sein du Conseil National.
En effet, à un moment où la “vieille dame” faisait un peu grise mine devant une FTAV rajeunie et redynamisée par un jeune loup du nom de Mohamed Ali Toumi, la FTH se devait de se rajeunir. Il fallait aux nouveaux prétendants au pouvoir à la FTH bien plus que leur volonté et leur programme de changement.
Et ils ne pouvaient pas espérer mieux que le soutien d’un homme du sérail, qui plus est en la personne du Président de la FTH lui-même. « Radhouane Ben Salah a eu la bravoure, la bienveillance et l’élévation d’esprit nécessaires pour faciliter la transition et la rendre possible », témoigne Khaled Fakhfakh.
Samir Majoul, président de l’UTICA, affirmait hier à l’AG de la FTH : « Nous (les professionnels) sommes meilleurs gestionnaires que l’administration ».
Au vu des changements de pouvoir en douceur au sein des structures professionnelles, on pourrait peut-être le paraphraser pour dire que les gestionnaires privés sont aussi « meilleurs démocrates que les politiques ».
LM
Le Conseil National de la FTH dans les années 90 avec à sa tête Radhouane Ben Salah
Avec Belgacem Ayari , secrétaire général adjoint de l’UGTT, en 2014