Partager la publication "Ettounsi nous livre une nouvelle version de son tableau حكاية ثورة «Histoire de la taurelle»…"
Le 8 février, au cimetière du Jellaz, on y a cru un peu quand une voix s’est élevée parmi les manifestants, criant : « Ghannouchi s’est enfui ! ». Un écho aux informations relatives à un voyage du chef d’Ennahda en Angleterre, juste au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaïd. C’est peut-être en réponse à cette rumeur que Ghannouchi a cru bon de déclarer : « Je ne suis pas Ben Ali et Belaïd n’est pas Bouazizi ». On ne peut qu’être d’accord avec lui, au moins en ce qui concerne Chokri Belaïd qui était bien plus qu’un “héros accidentel” ; il était un “héros avec préméditation”. Sa mort nous a permis de revivre, même si c’est seulement le temps d’un enterrement.
C’est grâce à cet enterrement qu’Ettounsi est de retour. Il est content et a repris du poil de la bête. Tout comme il a repris ses activités artistiques pour poursuivre sa série « Histoire de la taurelle » حكاية ثورة inaugurée au mois de juillet dans notre numéro 7…