La FTH au salon de l’Artisanat

La 1ère participation de la FTH au salon de la création artisanale se fait sous le signe de la complémentarité entre hôtellerie et artisanat.

 

C’est à travers un grand stand de 238 m2 que la FTH participe au Salon de la Création Artisanale, comme l’a annoncé la Fédération hôtelière lors d’une conférence de presse tenue le 20 avril (photo).

L’objectif de cette participation est double : se rapprocher des Tunisiens, premiers clients de l’hôtellerie, et créer des synergies avec l’artisanat et les artisans.

En effet, la FTH réserve des prix d’un montant global de 10 000 dinars aux trois premiers lauréats du concours qu’organise le salon. Le lauréat du prix de la Création se verra en plus référencé dans les boutiques d’hôtels de différentes régions, tandis que les autres gagnants se verront octroyer une aide à la diffusion au sein des hôtels.

Ce salon sera aussi une occasion pour les Tunisiens de réserver leur hôtel pour les vacances d’été. Une soixantaine d’hôtels se relaieront pour des offres tarifaires « Réservation précoce » (early booking).




Des “commissions tourisme” dans les municipalités ?

La FTH appelle à une implication des municipalités dans le tourisme.

 

Il suffisait d’y penser : faire des conseils municipaux un acteur actif du développement touristique des localités, petites et grandes, dans les différentes régions. C’est ce à quoi appelle la FTH (voir communiqué) par la création de “commissions tourisme” au sein des conseils municipaux. La FTH rappelle aussi la contribution des hôtels (2% de leur chiffre d’affaires), « directement perçue par les municipalités », à l’embellissement des villes.

On aurait néanmoins souhaité que la taxe de séjour nouvellement créée soit affectée aux municipalités selon leur “mérite touristique”, comme il est d’usage dans d’autres destinations.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

UNE COMMISSION « TOURISME » AU SEIN DE CHAQUE CONSEIL MUNICIPAL

Partant de la conviction que tout le territoire tunisien peut être déclaré « zone touristique », la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie considère que le tourisme devrait constituer un axe incontournable pour toutes les municipalités, sans aucune exception.
En effet, dans un pays trois fois millénaire, chaque localité tunisienne regorge d’attraits spécifiques et diversifiés. Qu’ils soient archéologiques, culturels, artisanaux, culinaires, naturels et bien d’autres encore, tous ces atouts gagneraient à être valorisés.

A l’approche des élections municipales, la FTH insiste sur la nécessité de créer une commission « tourisme » au sein de chaque conseil municipal élu. Elle invite les listes candidates aux élections à travailler sur le développement touristique de leurs communes et à profiter pleinement de la croissance du secteur afin de faire du tourisme autrement, du tourisme valorisant nos régions, notre culture, notre histoire, nos traditions. Les Tunisiens ont également démontré leur envie de découvrir leur pays, et pour diversifier les excursions, les communes se doivent de développer des structures d’accueil adaptées et valoriser leurs richesses locales.

L’engagement du secteur hôtelier à ce sujet n’est pas récent, puisque depuis 1996, les hôtels paient une taxe hôtelière représentant 2% de leur chiffre d’affaires, directement perçue par les municipalités et servant à la valorisation et à l’embellissement des villes.

Ainsi, tout en se félicitant du relatif redémarrage du tourisme, la FTH tient à souligner l’importance de ce secteur tant pour l’économie nationale que pour l’économie des différentes localités du pays.
La FTH rappelle à ce sujet que la balance commerciale étant fortement dégradée, il est primordial de communiquer sur le potentiel touristique de nos régions et d’accorder la plus grande attention à un secteur fortement pourvoyeur de devises, contribuant par la même occasion à la création d’emplois dans toutes les régions.

Le Bureau Exécutif de la FTH




Partenariat TunisiaTourism.info - FTH

La FTH vient de signer un accord avec le portail TunisiaTourism.info pour le référencement des hôtels adhérents et pour le lancement d’un prix annuel des meilleurs hôtels en Tunisie.

 

La FTH et la société MCM ont signé hier une convention de partenariat pour le référencement des adhérents de la FTH sur le portail TunisiaTourism.info géré par MCM. Cette convention vise à faire exister le maximum d’hôtels sur le Net et à favoriser la réservation en direct auprès des hôtels.

L’accord signé entre les deux parties élargit leur coopération aux projets de MCM touchant à l’hôtellerie tel que le projet de lancement d’un prix annuel des meilleurs hôtels qui fera office de label de qualité. C’est ainsi que les hôtels nominés à ce prix seront ceux obtenant les meilleurs scores des clients sur les principaux OTA. La sélection des hôtels se fera ensuite par un jury FTH/MCM qui serait aussi élargi à des représentants d’autres acteurs du tourisme.

Ainsi TunisiaTourism.info, après l’ONTT et Tunisair, comptera la FTH parmi ses partenaires officiels. Le site renforcera sa ligne éditoriale en assurant la promotion non seulement de la destination, de ses produits et régions, mais aussi du secteur, de ses entreprises et de ses métiers, notamment à travers sa web TVTunisiaTourism.TV.

De gauche à droite :
Fatma Ben Nour (Directeur exécutif de la FTH), Rym Belajouza (Secrétaire Générale), Mehdi Allani (Président de la commission Promotion et Marketing), Lotfi Mansour (MCM-TunisiaTourism.info), Khaled Fakhfakh (Président de la FTH), Guillemette Mansour (MCM-TunisiaTourism.info), Mouna Allani (Présidente commission Communication de la FTH), Dora Miled (Trésorière), Amina Sta (Vice-trésorière)

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FRH Djerba: Assemblée le 29 mars

La fédération régionale de l’hôtellerie de Djerba annonce dans un communiqué d’aujourd’hui son assemblée non élective pour le 29 mars.

Communiqué de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est

Convocation

Il est porté à la connaissance des adhérents de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud Est que son Assemblée Générale Ordinaire non élective se tiendra le Jeudi 29 Mars 2018 à 10h: 00 à l’Hôtel Meninx à Djerba à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

  1. Lecture et approbation du rapport moral et financier.
  2. Questions diverses.

Ce communiqué tient lieu d’une convocation à chacun des adhérents remplissant les conditions statutaires pour participer à cette Assemblée.

Le membre empêché peut se faire représenter par un autre membre remplissant les conditions statutaires en adressant, trois jours au moins avant la date de la tenue de l’Assemblée, une procuration en son nom, soit par porteur contre décharge soit par fac-similé, à l’adresse suivante :

Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud Est
Av, Abdelhamid El Kadhi
Complexe Djerba Centre Houmt Souk Djerba 4180
Fax n° : 75 621 555

L’imprimé de procuration peut être retiré du siège de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud Est.




FTH : la logique d’un coup de gueule

En 1964, Habib Bourguiba déclarait qu’un jour viendrait où les hôtels en Tunisie se côtoieraient de Tabarka à Djerba. A ce moment-là, Mokhtar Fakhfakh était PDG de la SHTT, la société étatique chargée de montrer l’exemple aux investisseurs privés en lançant les premiers hôtels du pays.

Aujourd’hui, le fils de Mokhtar Fakhfakh est président de la FTH et nous annonce, sur Elhiwar Ettounsi, qu’un jour viendra où ce sont les hôtels fermés qui se côtoieront de Tabarka à Tozeur (voir l’interview en vidéo).

Entre ces deux dates, le pari de Bourguiba de miser sur le tourisme pour le développement du pays a été largement gagné. Il a même été rejoint dans ce choix par la plupart des pays du monde. La contribution du secteur au PIB mondial est de 10%, plus que la contribution de l’industrie de l’automobile, de l’industrie pétrolière ou de l’agroalimentaire.

Ce qui a changé aussi, c’est que nos gouvernements des dernières années ont commis l’erreur de croire que le tourisme, « ça marche tout seul », et qu’on pourrait bénéficier de ses bienfaits sans y consentir les efforts et l’investissement nécessaires. D’où le coup de gueule de Khaled Fakhfakh qui sonne l’alarme pour éviter un scénario catastrophique qu’il n’est pas seul à prédire. En effet, il rejoint en cela les prévisions d’instances internationales comme le WTTC : celui-ci table sur un recul du tourisme tunisien à l’orée de 2026, à cause justement d’une médiocre croissance de l’investissement dans le secteur qui serait de 1,5% par an, contre une moyenne africaine de 4%.

Dans ces conditions, les hôteliers comprennent mal que le secteur soit écarté du nouveau code des investissements ; et ils prennent encore plus mal la réticence du gouvernement à accepter la défiscalisation des profits investis dans le tourisme de la part d’entreprises d’autres secteurs.

                                                                                                                     Lotfi Mansour

 Lire aussi notre article : “FTH-gouvernement : il n’y a pas d’amour…”  




FTH-gouvernement : “il n’y a pas d’amour…”

Malgré les embrassades, la défiance est toujours là entre les professionnels et le gouvernement.

 

La rencontre entre les hôteliers et le chef du gouvernement à Tozeur est différemment interprétée chez les hôteliers. Rendez-vous raté pour les uns, début d’un dialogue pour d’autres. Un état d’esprit que résume un haut responsable de la FTH par une boutade : « Youssef Chahed nous a dit comme De Gaulle, “Je vous ai compris !” ». Ou cet autre responsable au sein de la FTH qui commente sur Facebook la rencontre de Tozeur par un : « J’abandonne, je n’ai plus de force ».

Ainsi donc, malgré la bonne humeur et les embrassades, la défiance est toujours là entre des hôteliers au bord de l’asphyxie financière – ne demandant « rien pour eux-mêmes » mais une incitation fiscale pour les investisseurs qui voudraient bien s’intéresser au tourisme – et un gouvernement apparemment plus soucieux du “qu’en-dira-t-on”, et pour qui le tourisme n’est plus qu’une priorité de circonstance.

Il est indéniable que l’actuel gouvernement est bien disposé envers les hôteliers, comme il est plein de bonne volonté envers un secteur qui a payé le prix lourd de l’instabilité politique du pays. Mais pas suffisamment pour l’inscrire comme secteur prioritaire dans le Code des Investissements, ni même pour accepter de faciliter le financement de l’activité de ses entreprises.

La succession de ces occasions manquées et l’allongement de la liste des taxes spécifiques au tourisme (qu’on oublie vite d’affecter au tourisme, comme la taxe de l’environnement ou la dernière née, la taxe d’hébergement) accréditent l’idée, de plus en plus partagée par les professionnels, que le mot d’ordre du gouvernement envers le secteur du tourisme est : « Débrouillez-vous ! »

On dit qu’ « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ». Les semaines à venir nous diront si le gouvernement Chahed consentira à joindre les actes à la parole, et si on assistera à un rabibochage ou à un divorce entre le gouvernement et les hôteliers.

Lotfi Mansour

Lire notre article : “Tourisme-Tozeur : point d’annonces, plein d’échange”

Photo : à gauche, Selma Elloumi, Ministre du Tourisme, et Youssef Chahed, Chef du gouvernement. A droite, Khaled Fakhfakh, président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie.




Tourisme-Tozeur : point d’annonces, plein d’échange

De Tozeur, la délégation de la FTH venue à la rencontre du Chef du gouvernement est rentrée satisfaite, même si elle n’a pas obtenu satisfaction sur le dossier du financement de l’hôtellerie.

 

Le déplacement du gouvernement à Tozeur a été couronné d’annonces en faveur de la région ainsi que de l’artisanat national, dont le plan de développement 2017-2021, élaboré par le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, est approuvé. Les hôteliers, quant à eux, doivent patienter encore un peu.

Réunis autour de Youssef Chahed et des membres de son gouvernement dont Mme Selma Elloumi, les membres de la FTH ont pu, à défaut de décisions, s’assurer de la bonne volonté du Chef du gouvernement à trouver des solutions à leurs problèmes. Le premier de ces problèmes étant le financement du secteur.

A la veille d’une reprise annoncée du tourisme, les hôteliers font face à une raréfaction des sources de financement de leur activité. Ils proposaient à cet effet la défiscalisation des bénéfices réinvestis dans le tourisme par les sociétés d’autres secteurs. Le Chef du gouvernement a conditionné une telle défiscalisation à la réalisation d’une étude d’impact et à la sélection des hôtels susceptibles de recevoir de tels fonds. Une sélection qui exclurait, selon lui, « les gens qui ont échoué ».

Pour le Chef du gouvernement, il est exclu qu’une telle mesure puisse profiter à tous les hôteliers : « Il faut savoir trancher », a-t-il martelé.

Concrètement, une commission sera formée bientôt pour refaire des propositions dans ce sens.

Maison du Tourisme : un début de solution

Le problème du chantier de la Maison du Tourisme, à l’arrêt depuis 2011, semble s’acheminer vers une solution. En effet, la FTH avait entamé la construction de ce siège des fédérations du Tourisme sur un terrain mis à sa disposition par l’Etat en 2009 avec une promesse de cession pour un dinar symbolique ; une promesse reniée par les gouvernements post-révolution. Sans titre de propriété et donc sans crédits bancaires, la FTH a dû arrêter ce chantier. La solution proposée lors de ce déjeuner-débat consiste en une vente par l’Etat dudit terrain avec facilités de paiement.

Open Sky : rendez-vous en mars

Interpelé sur le retard pris dans la conclusion de l’accord sur l’Open Sky avec l’Union européenne, le Chef du gouvernement a déclaré que ce retard était du fait de l’Union européenne : « La balle est dans le camp européen », a-t-il précisé. Un nouveau round de négociations est prévu, selon M. Youssef Chahed, pour le mois de mars.

Ambiance studieuse lors du déjeuner-débat à l’hôtel Ksar Rouge (Magic Hotels)

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Les hôteliers présents ne manquaient pas de gaieté

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Laico Tunis deviendrait un Pullman

Un accord serait intervenu entre Laico Hotels et le groupe Accor pour faire du Laico Tunis un Pullman, l’enseigne “très haut de gamme” du groupe français. Pullman Hotels & Resorts compte 117 hôtels sur 4 continents dont 12 en Afrique.

Cet accord, s’il est confirmé, serait le plus beau Happy end à la longue, trop longue, période de rénovation de l’hôtel. En choisissant une enseigne haut de gamme bien positionnée sur le créneau du tourisme d’affaires, les dirigeants de Laico indiquent leur intention de jouer les premiers rôles dans l’offre hôtelière de Tunis, tant pour les congrès et évènements que pour les clients d’affaires individuels.

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On reparle d’investissement dans le tourisme

L’Arab Tunisian Tourism Investment Forum s’est tenu ce matin 19 octobre à Gammarth en présence du Chef du Gouvernement Youssef Chahed, de la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik (photo), du Président de l’Organisation Arabe du Tourisme, Bandar Ben Fahd Aal Fahid, ainsi que d’un grand nombre de responsables et hommes d’affaires tunisiens et arabes.

La tenue de ce Forum est en elle-même un signe que le tourisme tunisien tourne peu à peu la page de la crise pour penser à l’avenir. Le programme du Forum est encore plus ambitieux puisqu’il vise à présenter aux investisseurs potentiels un certain nombre de projets étatiques et privés dont 9 stations intégrées, et notamment celle de Hergla à 5 km de l’aéroport d’Ennfidha et sur une superficie de 55 hectares.

Ces projets ainsi que des unités hôtelières proposées à la vente – notamment dans le Sud tunisien – feront l’objet de discussions concrètes entre les parties prenantes du Forum dans le cadre d’un Workshop B2B.




Passage de témoin à Seabel Hotels

Mohamed Belajouza quitte ses fonctions de pdg des sociétés Bel Tourisme et Bel Aladin, qui sont confiées respectivement à Mourad Belajouza et à Rym Ben Fadhel. Un passage de témoin longuement préparé pour une chaîne qui ne manque pas de projets de développement, même si elle est “au piaffer” depuis 2011 suite aux soubresauts vécus par le secteur…

C’est donc une retraite bien méritée pour cet ancien cadre de l’administration (SHTT, Tunisie Bois) qui a su se mettre dans les pas des grands hôteliers tunisiens et se donner une ambition autre que simplement “remplir ses hôtels”. Il fait partie du club restreint de patrons du tourisme tunisien qui ont endossé pleinement leur rôle de “chefs d’entreprise” en gérant directement leurs unités, en prônant une collaboration équilibrée avec les TO et en développant une marque hôtelière connue et reconnue, tant sur le marché local que sur les marchés internationaux. Une stature qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs qui l’ont conduit à deux reprises à la tête de leur fédération, la FTH.

Mohamed Belajouza semble avoir attendu, pour se retirer, de mener à son terme le développement de l’application mobile Seabel Hotels (une première pour une enseigne tunisienne, voir article). Un projet qu’a voulu accompagner cet homme pourtant allergique aux ordinateurs et aux téléphones portables, mais qui n’en est pas moins un grand adepte de la communication sous toutes ses formes ; un dirigeant fermement convaincu que, comme il aime à le dire, « un bon patron ne fait pas, il sait faire faire ».

 

Lotfi Mansour

  A gauche : Mohamed Belajouza, membre de la FTHBelajouza-4

Avec René-Marc Chikly, alors pdg de Jet Tours

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Président de la FTH, avec Raouf Jomni et Tijani Haddad

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