Trois vérités sur M. Toumi
Hier, sur le plateau de Nessma TV, le président de la FTAV Mohamed Ali Toumi nous a paru comme un amnésique qui a tout oublié, sauf sa haine envers un ancien ministre. Nous jugeons qu’il est temps de lui rappeler trois petites vérités.
– Cet honorable agent de voyages, candidat malheureux au poste de Ministre du Tourisme, est l’auteur du plus grand fiasco en communication de l’année 2013 avec son événement pompeusement dénommé “Barsha”. Mal préparé par M. Toumi, cet événement s’est révélé un échec et un gouffre financier, dont l’ONTT a dû passer au peigne fin les factures présentées pour remboursement – et ne supportera finalement qu’une partie des frais, le reste étant à la charge de la FTAV. Cette attitude du Ministère et de l’ONTT a marqué le début du désamour entre M. Toumi et le Ministre du Tourisme sortant, et peut-être même de tous les cadres de l’ONTT.
– Sur le plateau de Nessma, Mohamed Ali Toumi revendiquait le droit de participer à toutes les étapes des études que mène le Ministère et se gaussait de la non application de l’étude “Stratégie 2016” pour le tourisme. Une demande qui serait légitime si le même Toumi n’avait pas mis dans les placards de la FTAV l’étude “L’Agent de voyages de demain, perspectives de développement et plan d’action”. Cette étude, financée en grande partie par l’Administration, a préconisé une stratégie en cinq axes et un plan d’action en dix points dont l’exécution par la FTAV devait s’étaler d’avril 2012 à octobre 2013. De cette étude, rien n’a été réalisé à ce jour. Des dizaines de milliers de dinars jetés par la fenêtre, sur lesquels M. Toumi n’entend rendre de comptes à personne.
– Enfin, monsieur Toumi demande à l’Etat d’imposer aux hôteliers la signature en euros pour les contrats avec les TO. Oubliant que beaucoup d’hôtels le font déjà, il oublie aussi de se concerter avec son collègue de la FTH (bizarrement absent du plateau) sur ce sujet ; il oublie surtout de nous dire qu’il ne sait pas de quoi il parle, puisqu’il n’est le réceptif d’aucun TO.
A suivre…
Lotfi Mansour