L’espoir est permis
Malgré la faiblesse des ventes d’hiver dues notamment au recul de Thomas Cook, malgré l’agressivité tarifaire des hôteliers turcs qui cherchent à compenser la chute du marché russe, le marché allemand recèle quelques raisons d’espérer. Le maintien des ventes de DER Touristik et le renforcement de TUI sur la Tunisie laissent espérer une saison moins difficile que prévu.
En effet, l’année 2015 verra le retour de TUI Fly sur la Tunisie : on parle de 20 rotations sur le continent et 9 sur Djerba, où va ouvrir le nouveau Robinson Rimel (ex Aldiana).
La question reste de savoir s’il s’agit là d’un réel retour en grâce de notre destination chez le leader des TO allemands, qui s’est contenté ces dernières années du rôle d’outsider avec seulement 30 000 clients en 2014, contre 162 000 pour Thomas Cook et 136 000 pour DER Touristik.
L’aérien : un goulot d’étranglement
A plus long terme, la destination Tunisie doit trouver les bonnes réponses à l’accentuation de la concurrence (notamment celle de la Grèce et de la Turquie) et à son absence sur le marché des packages dynamiques, faute d’accord sur l’Open Sky. Sur un marché allemand où la part des TO est réduite à 30%, le package dynamique tire la croissance, même celle des TO classiques à l’image de DER Touristik. Son directeur en Tunisie, Foued Lajmi, nous déclare : « Non seulement nous souhaitons l’Open Sky sur la Tunisie, mais nous n’attendons que ça et nous nous y préparons ».
En effet, la réactivité de Nouvelair et la prise de risque de Tunisair (qui accepte de la part des TO des allotements sans risque financier à 14 jours avant le départ) ont des limites, que seul l’Open Sky pourrait résoudre.
Le retrait annoncé d’Air Berlin, qui desservait Djerba et Enfidha depuis plusieurs villes allemandes et notamment Düsseldorf, est un des problèmes sur lesquels on devrait se pencher tout de suite.
LM
Le stand de la Tunisie.
Le stand de Tunisair.