La panique semble gagner quelques hôteliers, alimentée par des rumeurs infondées de bradage des prix.
Nous y voilà : la panique commence à gagner quelques hôteliers qui sont tentés de répondre à l’appel de certains TO pour des remises tarifaires de 50%. Une panique que semble alimenter la rumeur de bradage de la part de grandes chaînes tunisiennes – et autant le dire, de la part de la chaîne El Mouradi.
Celle-ci, par la voix de son Directeur commercial Anis Sehili, dément formellement toute promotion : « On n’a concédé aucune promotion pour l’instant, et on étudie encore la réponse qu’on pourrait apporter à la situation », affirme-t-il.
Moins d’une semaine après l’attentat du Bardo, un bradage des prix serait, en effet, suicidaire pour tous, hôteliers et TO réunis. S’il est compréhensible, pour les uns, de s’inquiéter du remplissage des avions, et pour les autres, de celui de leurs hôtels, il est insensé de sacrifier la saison en ajoutant au risque sécuritaire que prendrait le client un risque de service bradé à cause de prix anormalement bas.
Le ralentissement des réservations observé actuellement est le même que celui observé dans les hôtels de Paris une semaine après l’attentat qui s’y est produit. Il est donc urgent d’attendre ; ne serait-ce que jusqu’à dimanche prochain, jour de la marche internationale prévue à Tunis, pour ensuite voir la réaction des marchés et proposer des solutions de partenariats aux TO. Des solutions où le risque serait partagé durant un laps de temps bien déterminé.