TIM 2014 vient de paraître

La nouvelle édition du guide “Tunisia Incentives & Meetings” vient de paraître dans sa version anglaise. Ce guide des congrès et des voyages de motivation, publié par MCM, se distingue cette année par son nouveau format “carnet” (14×16 cm) avec porte-CD, à la fois luxueux et pratique. Ce guide livre une présentation exhaustive de la Tunisie destination de congrès. On y trouve également une sélection d’agences spécialisées et d’hôtels avec toutes les informations sur leurs équipements pour les réunions.

Le guide est diffusé actuellement et jusqu’au 22 mai sur le salon IMEX de Francfort. Il sera ensuite diffusé sur d’autres salons spécialisés, et suivi très prochainement d’une édition en français.

Feuilletez le guide…

Pour toute information, contactez MCM au 71 749 888 ou en remplissant le formulaire.




Statistiques : baisse des entrées de touristes

Les entrées européennes sont en baisse. Les entrées globales et les recettes aussi, malgré les apparences.

 

Au 10 mai, les entrées européennes de touristes sont en recul de 2,3% par rapport à 2013 et de 32,7% par rapport à 2010. Cette baisse n’est pas seulement due à l’accentuation de la baisse du marché français (-10,2% par rapport à 2013 et -49,2% par rapport à 2010). Elle s’explique aussi par une rechute du marché anglais (-5,2% par rapport à 2013) et des marchés de l’Est européen, dont la Russie qui recule de 8,3%.

Quant aux recettes touristiques, dont le Chef du Gouvernement annonce une hausse de 2,7% au 30 avril, il s’agit d’une hausse en dinars (apparemment en dinars courants). En euros, on enregistre une baisse de 3,3%. Peut-on en déduire que M. Jomaa commet là un mensonge par omission pour embellir son bilan des 100 jours ?

Notons que la baisse des entrées n’est pas due à une quelconque annulation de croisières, les croisiéristes n’étant pas comptabilisés dans les entrées touristiques puisqu’ils passent moins d’une journée dans le pays.

Les entrées des Maghrébins, qui, eux, sont comptabilisés bien que leur séjour moyen soit inférieur à une journée, apparaissent en croissance grâce à une augmentation des arrivées algériennes de 30,6% par rapport à 2013. C’est ce qui permet  aux représentants du ministère du Tourisme de parler indûment d’une hausse globale des entrées de 3,8%. En effet, la durée de séjour officielle des Algériens ne dépasse pas 0,7 jour. Les Algériens ne devraient donc pas tous être comptabilisés comme des touristes (voir nos articles “Le vrai bilan du tourisme tunisien” et “Notre dossier fait débat”).

Quoi qu’il en soit, les 74 386 Algériens supplémentaires enregistrés au 10 mai représenteraient 52 000 nuitées au vu de leur durée de séjour officielle, tandis que les 12 861 Européens perdus cette année représentent, eux, avec une durée de séjour moyenne de 7,8 jours, un déficit de 100 316 nuitées.

De quoi relativiser les appréciations officielles concernant le déroulement de la saison jusqu’à présent et concernant le bilan de 100 jours du Gouvernement. Surtout que l’année de comparaison, 2013, était une année de grande agitation politique en Tunisie avec notamment les assassinats de Chokri Belaïd, le 6 février, et de Mohamed Brahmi le 25 juillet.

 

Entrées des non-résidents au 10/05/2014

ENTREES au 10-05-2014Source : ONTT/DE




Nominations à Tunisair

Ali Miaoui et Habib Ben Slama sont les nouveaux directeurs Tunisair à Nice et Rome.

 

Ali Miaoui, actuel DG de Tunisair Express, est nommé Directeur Tunisair à Nice. Habib Ben Slama reprend son poste à Rome en tant que Directeur Tunisair Italie, poste qu’il avait dû quitter suite à l’affaire de l’emploi fictif.




Mohamed Belajouza : cachez-moi ces passeports que je ne saurais voir!

Par Mohamed Belajouza, PDG de Seabel Hotels. – L’ancien président de la FTH est en colère et ne se prive pas de l’écrire ; une colère à la mesure de l’absurdité de l’ “affaire des passeports israéliens”…

 

Ce qui ne devrait être qu’une affaire de police des frontières a été monté en affaire d’Etat : la convocation par l’ANC de deux membres du Gouvernement devant un “Conseil de Discipline” aurait pu aboutir à leur “licenciement”, et peut-être même à la chute de tout le Gouvernement Jomaa. Le chef d’inculpation ? Des croisiéristes porteurs de passeports israéliens ont été autorisés à passer quelques heures à Tunis.
Certains députés montent au créneau et hurlent à la trahison de la cause palestinienne et à la reconnaissance d’Israël, menaçant de retirer la confiance aux deux ministres coupables de cette trahison.

Si le contrôle du Gouvernement et son audition par la représentation nationale sont l’apanage de l’Etat démocratique, la procédure gagnerait à être réglementée. Simplement pour ne pas nous infliger le spectacle lamentable de ces jeux de cirque dans l’arène du Bardo où de minables gladiateurs ont échangé grossièretés et insultes et en sont venus finalement aux mains, sous le regard impassible sinon bienveillant du Président. Ce dernier aurait pu, ou aurait dû lever la séance et épargner au monde ce spectacle qui ne fait pas honneur à la Révolution qui a amené ces guignols sur les bancs du Bardo.
Quant à notre Président de la République provisoire mais qui dure, il a choisi le silence sur cette affaire. Il s’est contenté de lâcher ses meutes. On connaît la suite…
Finalement, c’est dans une atmosphère de cacaphonie (sic !) d’anthologie que nos sinistres procureurs ont fini par lâcher prise par un artifice de procédure, mais en gardant une épée de Damoclès sur la tête des ministres poursuivis.
Un hommage doit être rendu à la Ministre du Tourisme qui s’est présentée pour répondre d’une affaire qui ne la concerne pas. L’attribution des visas ne relève pas de la compétence du ministère du Tourisme. Il en est ainsi dans tous les pays. Le Ministre, monsieur Sfar, l’a clairement déclaré.

Dans cette affaire, il est apparu clairement que l’hostilité déclarée aux deux ministres n’avait pas d’autre but que de torpiller l’action du Gouvernement de Mehdi Jomaa en s’attaquant au tourisme, secteur névralgique de l’économie nationale. Le refuge derrière l’appui à la cause palestinienne n’a été qu’un prétexte dans une opération d’enchères politiciennes sur fond de campagne électorale. Personne n’en a été dupe. Nos frères palestiniens ont toujours apprécié à sa juste valeur le soutien que leurs frères tunisiens leur apportent. Ils n’apprécieraient pas que l’on prenne prétexte de ce soutien pour servir des intérêts bassement politiciens.
Alors, ne soyons pas plus palestiniens que les Palestiniens. Le Président Mahmoud Abbas n’a-t-il pas déclaré récemment la reconnaissance d’Israël ? Il est vrai, à certaines conditions.

Revenons à la triste réalité des choses. Il est clair que ces pêcheurs en eau trouble craignent le déballage de la gestion calamiteuse des deux derniers gouvernements : situation économique catastrophique, service sécuritaire défaillant.
Alors, tous les arguments, même les plus fallacieux sont bons pour faire échouer ce gouvernement dans son action de redressement.

La Révolution nous interpelle tous, pour nous intéresser au sort des milliers de chômeurs pour cause d’hôtels fermés. Elle nous interpelle pour aider ce propriétaire de calèche à Tozeur, père de famille,  qui a vendu son cheval : il ne pouvait plus lui payer l’orge de sa nourriture. Ce cheval était son outil de travail, sa seule source de revenu. Voilà des causes humaines à défendre.
Faisons donc preuve de patriotisme avant tout. Mesurons la portée de certains propos, à relents antisémites combien ravageurs pour la réputation de notre pays et son image de marque.
Que ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aider ce gouvernement se taisent et le laissent à sa noble tâche de réhabiliter notre Tunisie et de lui faire une place parmi les pays réellement démocratiques et évolués.

Mohamed Belajouza




Un Ibis à Sfax

Après l’Ibis et le Novotel de Tunis, Accor et le groupe BIAT signent un protocole d’accord concernant un hôtel Ibis à Sfax pour un investissement de l’ordre de 30 millions de dinars, dont l’ouverture est prévue pour 2016.

Cet hôtel de 187 chambres comptera 5 salles de réunions et élargira ainsi le choix de la clientèle d’affaires en hôtels de qualité, limité jusque-là aux hôtels Golden Tulip (4 étoiles) et Golden Yasmin Les Oliviers Palace (5 étoiles).




A l’heure du e-tourisme

La première édition des journées e-tourisme organisées par Traveltodo le jeudi 24 avril à Tunis (lire “Le e-tourisme en débat” ) aura servi à une prise de conscience des opportunités et menaces que présentent les nouvelles technologies, notamment dans la distribution des produits touristiques. S’il apparaît clair que les agences de voyages en ligne (Online Travel Agencies ou OTA) sont devenues incontournables pour les hôtels et les destinations, leur puissance grandissante appelle à la vigilance des professionnels tunisiens.

En effet, ces journées se sont tenues quelques jours après l’éclatement en France d’une nouvelle “affaire Booking.com”. La centrale de réservation en ligne est dénoncée par les hôteliers français pour, notamment, détournement à son profit de la clientèle arrivant sur le site de l’hôtel (voir le Quotidien du Tourisme : “Les hôteliers (UMIH) dénoncent les nouvelles pratiques de Booking.com”).

Parmi les solutions proposées lors de ces journées, on retiendra celle de Frédéric Vanhoutte ( à gauche photo ci-dessous ) qui a appelé les professionnels à la création de « portails mutualisés » à travers lesquels les professionnels fédéreraient leurs moyens pour mieux exister sur le web. L’autre recommandation à ce sujet est de penser à un « mix de distribution équilibré » dans lequel les OTA ne pourraient prétendre à une position dominante.

En bref, nos hôteliers sont appelés à ne pas remplacer la domination des TO par celle des OTA.

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Lire aussi :

“Les OTA, nécessaires à la commercialisation mais pas suffisants”

“e-tourisme : quelle place dans la distribution ?”

“Commercialisation en ligne : freins et solutions”




Syphax retrouve des couleurs

Le PDG de Syphax Airlines est rendu optimiste par les chiffres du premier vol Tunis-Montréal et les prémices de l’année 2014.

 

C’est un Mohamed Frikha apaisé qui s’est présenté devant les journalistes, hier, lors d’une conférence de presse à propos du premier vol commercial reliant Tunis à Montréal. Les raisons en sont certainement les chiffres du premier vol qui enregistre quelque 300 passagers (dont 200 sur le vol du retour) et 30 tonnes de fret de produits tunisiens destinés au marché canadien.

Ces chiffres confortent la compagnie dans ses prévisions de rentabilité de ce vol hebdomadaire vers le Canada. Un vol qui devrait s’enrichir de nouvelles fréquences dès 2015 avec la réception prévue d’un deuxième Airbus A330. Mais aussi, selon M. Frikha, avec les synergies qui ne manqueront pas de se créer entre sa compagnie et Tunisair, puisque la compagnie nationale compte s’ouvrir sur le Canada dès 2015 avec deux avions long courrier A330.

En attendant, Syphax se réjouit de l’amélioration de son activité avec 500 000 passagers transportés en 2013 (contre 140 000 un an plus tôt) et 850 000 passagers prévus cette année.

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Mohamed Frikha, PDG de Syphax Airlines, et Férid Fetni, Directeur pour la France, lors de la conférence de presse du 21 avril 2014.




Ciel dégagé

Après la décision du gouvernement de soutenir la restructuration de Tunisair, il semblerait que Mehdi Jomaa s’apprête à rendre effectif l’accord d’Open Sky sur les aéroports de Djerba et Monastir.

Cette bonne nouvelle, si elle se confirme dans les jours ou les semaines à venir, viendrait s’ajouter au lancement par Syphax Airlines de la ligne directe Tunis-Montréal qui aura lieu le 24 avril (et non le 25 comme annoncé initialement) et aux échos d’une amélioration des résultats de Nouvelair.

Tant de bonnes nouvelles dans le transport aérien ne pourraient qu’impacter positivement le tourisme ; on s’en réjouit d’avance.




Le e-tourisme en débat

L’agence de voyages Traveltodo,  précurseur du tourisme en ligne en Tunisie, organise la première grande journée consacrée au e-tourisme qui se tiendra le 24 avril à l’hôtel Le Palace à Gammarth. Cette journée réunira, sous le patronage de la Ministre du Tourisme Amel Karboul, des spécialistes nationaux et internationaux du secteur qui débattront des nouveaux enjeux pour le tourisme imposés par l’apparition des nouvelles technologies.

Tarek Lassadi, Directeur Général de Traveltodo et organisateur de l’événement, estime qu’ « étant donné que le e-tourisme est, plus que jamais, au centre des challenges des décideurs touristiques, nous avons voulu aborder tous les sujets en rapport avec le e-tourisme mais aussi les dernières tendances qui préfigurent de son futur afin de les commenter, les analyser, les décrypter et, surtout, voir comment positionner la Tunisie dans cette dynamique incontournable ».

A l’issue de la conférence principale, différents ateliers seront proposés en complément afin de débattre plus en profondeur des sujets évoqués directement avec les experts invités.

Programme :

09h00 : Ouverture officielle
09h30 : Conférenciers et Thématiques :
– L’expérience touristique via le mobile, par Fréderic Vanhoutte, fondateur du 1er site d’information du tourisme digital (www.tom.travel), fondateur de Travelprice, président de Level Com (association des agences de voyage en ligne françaises)
– Importance of brand and best practice in online distribution for hotels, par Yahya Fetchati (COO, bookassist Dublin, ancien manager director chez hotels.com, lastminute…
– Case study : l’utilisation des TIC dans le développement d’une région, par un intervenant du département technologique d’une région française
– Responsabilité sociétale des entreprises (Sustainability), par Zied Elkhadhi, consultant manager chez Key consulting
– Big Data, par Romain Chaumais, directeur des opérations chez Ysance – France
– The travel user journey including online travel search and behavior trends from key feeder markets to Tunisia, par Bilal Kabbani, head of Emerging Travel, MENA Chez Google
13h00 : Déjeuner
15h00 : Workshops avec les conférenciers
16h00 : Ateliers dédiés aux sociétés partenaires

tarak lassaadi2     Tarek Lassadi, Directeur Général de Traveltodo




Paul Klee : un peintre qui nous ressemble

« Pays qui me ressemble », a noté Paul Klee dans son Journal lors du voyage qu’il a effectué de Tunis à Kairouan, en avril 1914, il y a tout juste cent ans, en compagnie de ses deux amis peintres August Macke et Louis Moilliet.
Cette affinité que l’artiste a ressentie avec la Tunisie, les artistes tunisiens le lui ont bien rendu. Du peintre Néjib Belkhodja au cinéaste Naceur Khemir, nombreux sont ceux qui se sont reconnu une dette envers le peintre suisse allemand. Un peintre considéré comme l’un des grands pionniers de la peinture du 2Oe siècle, même s’il renvoie une image moins flamboyante qu’un Picasso ou un Dali.

C’est justement la modestie qui frappe tout d’abord dans l’œuvre de Paul Klee. Son goût pour les tout petits formats rappelle l’art de la miniature. Et si c’était là son premier point commun avec les arts de Tunisie ? De Tunisie justement, Paul Klee avait rapporté des petites aquarelles anonymes dans le style des peintures sous-verre, comme on en vendait alors dans les souks, et représentant des villes fantastiques, des personnages héroïques. Et à propos des paysages tunisiens, il a noté : « Partout règne une grande mesure ».

Ce n’est pas complètement par hasard que Klee a voulu visiter la Tunisie. Il était en effet persuadé d’avoir des origines “orientales” par sa mère, dont la famille venait de Provence. En 1914, il cherchait sa voie en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Il l’a trouvée en Tunisie, à Kairouan, où il a eu cette illumination : « La couleur et moi ne faisons qu’un. Je suis peintre » – un passage de son Journal souvent cité et qui montre combien ce voyage a été fondateur… même s’il n’est pas tout à fait authentique puisqu’on sait maintenant que le peintre a réécrit son Journal longtemps après son retour.

 

klee5_Paul Klee vu par la peintre Gabriele Münter (à gauche) et vu par lui-même sous forme d’une marionnette (à droite).

 

Durant son séjour qui n’a duré que deux semaines à peine, Klee a réalisé une trentaine d’aquarelles. On connaît bien ces petits tableaux en taches de couleur carrées et rectangulaires, où se distingue parfois une petite coupole, une silhouette de chameau. En réalité, ces aquarelles ne sont pas très différentes de ce que l’artiste peignait juste avant son voyage, comme l’a souligné Michael Baumgartner, Directeur des collections au Centre Paul Klee de Berne, lors d’un colloque tenu à Tunis le 10 avril dernier. On peut dire aussi qu’elles ressemblent à ce que ses amis Macke et Moilliet ont peint à côté de lui pendant ces heureuses journées de printemps.

Pourtant, au-delà des tableaux réalisés en Tunisie même, il est permis de rechercher dans ce qu’il a peint bien plus tard, et jusqu’à la fin de sa vie, l’écho de la grande moisson d’émotions accumulées au cours de son voyage. Lui-même écrivait au moment de quitter le rivage tunisien : « Ma charrette est pleine… La grande chasse est achevée. A présent, je dois débiter le gibier ».
Chez Klee, l’imprégnation a été profonde et durable. On trouve dans son œuvre une infinité de styles différents, si bien qu’on peut dire de lui qu’il est un artiste inclassable. Qu’a-t-il ramené de Tunisie ? Ces villes imaginaires en lignes brisées – comme un écho à la première vision qu’il a eue en arrivant, celle du village de Sidi Bou Saïd ? « Architecture blanche strictement rythmée… incarnation d’un conte de fées… », notait-il.
Dans ses paysages nocturnes qui semblent chargés de toute la poésie des contes, n’y a-t-il pas comme le souvenir de la fascination ressentie lors d’une nuit de pleine lune à St Germain près de Tunis (aujourd’hui Ezzahra) : « Le soir est indescriptible… Ce soir est inscrit profondément en moi pour toujours » ? Les signes mystérieux, lettres isolées, flèches, lignes brisées, qu’il sème à travers ses tableaux n’évoquent-ils pas les tapisseries de Gafsa qu’il a eu l’occasion d’admirer ?

La Tunisie qu’a vue Paul Klee était sans doute bien différente de celle d’aujourd’hui. A l’époque, le désert s’étendait au pied des remparts de Kairouan – un contraste qui l’a frappé et qu’il a peint à plusieurs reprises. Les villes étaient plus colorées qu’aujourd’hui : comme le raconte Naceur Khemir dans le film “Klee en Tunisie” du réalisateur suisse Bruno Moll, le Baron d’Erlanger n’avait pas encore imposé le bleu et blanc à Sidi Bou Saïd, une norme reprise ensuite par les autres villes. La culture populaire était bien vivante ; symboles et signes ancestraux remplissaient encore la vie de tous les jours.
Cependant la lumière et les couleurs de la nature au printemps n’ont pas changé et sont l’occasion de se rappeler, à un siècle de distance, la rencontre heureuse d’un peintre venu du nord et d’un pays du Sud dans lequel il s’est reconnu.

 

klee2Des œuvres de Klee réalisées longtemps après son voyage en Tunisie : calligraphie arabe ? vision de Sidi Bou Saïd ? …

klee3_… Signes berbères ? souvenir d’une nuit enchantée ?

 

klee-4_Parmi les aquarelles peintes par Klee en Tunisie : Kairouan et St Germain près de Tunis (aujourd’hui Ezzahra)