Hôtellerie : nominations (suite)
Nomination au siège de Laico Hotels.
Wafa Jarboui, ex-Radisson Blu, est désormais en charge de neuf hôtels en Afrique en tant que Corporate Revenue Manager de Laico Hotels.
Wafa Jarboui, ex-Radisson Blu, est désormais en charge de neuf hôtels en Afrique en tant que Corporate Revenue Manager de Laico Hotels.
La Fédération Tunisienne des Restaurants Touristiques vient de voir le jour. Mohamed Kouka en est le président. L’annonce a été faite hier au siège du ministère du Tourisme au cours d’une conférence de presse (photo).
La nouvelle structure s’est assignée comme missions de promouvoir la gastronomie tunisienne, de veiller à la qualité des services et d’œuvrer à l’organisation du secteur qui compte quelque 500 restaurants touristiques.
Adel Ben Mabrouk est nommé Directeur Général au Laico Hammamet.
Sami Ounalli (photo, à gauche) est promu Executive Assistant Manager du Radisson Blu Ulysse Resort & Thalasso, en charge du marketing et des ventes.
Rafik Meghirbi (photo, à droite) devient Directeur commercial des hôtels du Groupe Les Orangers.
Pour remplacer Rabah Jerad, le choix du gouvernement s’est porté sur Mme Saloua Seghaier intronisée hier au poste de PDG de la compagnie nationale.
Jusque-là Directrice centrale au ministère de l’Industrie, Mme Seghaier sera épaulée par les deux cadres chevronnés que sont Ali Dridi au poste de DGA et Habib Toumi au poste de Secrétaire Général. Le premier a été à la tête du syndicat des pilotes, puis Directeur central des opérations aériennes. Habib Toumi, pour sa part, passe pour l’un des meilleurs spécialistes en restructuration d’entreprises.
Rabah Jerad jouira d’une retraite bien méritée. Khaled Chilli, DGA sortant, est pressenti pour le poste de Directeur Général de Tunisair Express où il prendra le relais de Ali Miaoui, nommé à la direction de Tunisair Nice.
Le salon international IMEX des voyages incentives, congrès et événements s’est tenu à Francfort du 20 au 22 mai. Une douzaine d’exposants tunisiens étaient présents au salon, dont neuf sur le stand Tunisie. Contrairement à l’édition précédente, les Hosted Buyers étaient venus cette année avec des demandes précises pour des événements prévus à la fin de cette année ou l’année prochaine.
Le salon en lui-même a enregistré près de 3500 exposants dont 64 nouveaux. Parmi eux, on compte l’Espagne qui revient cette année avec un grand pavillon. L’inauguration du salon a enregistré la présence de Taleb Rifai, Secrétaire Général de l’OMT, qui a souligné le rôle clef du marché MICE pour booster le développement du tourisme et augmenter les recettes des destinations.
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Sur le stand de la Tunisie : Farhat Ben Brahim (Odyssée Resort), Mohamed Ali Annabi (Radisson Blu Hammamet), Jamel Bel Haj Yahia (Iris Events), Karima Ben Moussa (The Residence Tunis), Sami Ounalli (Radisson Blu Djerba)…
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Maher Guetari sur le stand de Laico Hotels. Taleb Rifai (Secrétaire Général de l’OMT) et Ray Bloom (président de l’IMEX). Le stand de l’Espagne, qui revient cette année avec un grand pavillon. Le stand du Brésil : mondial oblige, le football est à l’honneur… mais pas seulement.
Pour toute information, contactez MCM au 71 749 888 ou en remplissant le formulaire.
Au 10 mai, les entrées européennes de touristes sont en recul de 2,3% par rapport à 2013 et de 32,7% par rapport à 2010. Cette baisse n’est pas seulement due à l’accentuation de la baisse du marché français (-10,2% par rapport à 2013 et -49,2% par rapport à 2010). Elle s’explique aussi par une rechute du marché anglais (-5,2% par rapport à 2013) et des marchés de l’Est européen, dont la Russie qui recule de 8,3%.
Quant aux recettes touristiques, dont le Chef du Gouvernement annonce une hausse de 2,7% au 30 avril, il s’agit d’une hausse en dinars (apparemment en dinars courants). En euros, on enregistre une baisse de 3,3%. Peut-on en déduire que M. Jomaa commet là un mensonge par omission pour embellir son bilan des 100 jours ?
Notons que la baisse des entrées n’est pas due à une quelconque annulation de croisières, les croisiéristes n’étant pas comptabilisés dans les entrées touristiques puisqu’ils passent moins d’une journée dans le pays.
Les entrées des Maghrébins, qui, eux, sont comptabilisés bien que leur séjour moyen soit inférieur à une journée, apparaissent en croissance grâce à une augmentation des arrivées algériennes de 30,6% par rapport à 2013. C’est ce qui permet aux représentants du ministère du Tourisme de parler indûment d’une hausse globale des entrées de 3,8%. En effet, la durée de séjour officielle des Algériens ne dépasse pas 0,7 jour. Les Algériens ne devraient donc pas tous être comptabilisés comme des touristes (voir nos articles “Le vrai bilan du tourisme tunisien” et “Notre dossier fait débat”).
Quoi qu’il en soit, les 74 386 Algériens supplémentaires enregistrés au 10 mai représenteraient 52 000 nuitées au vu de leur durée de séjour officielle, tandis que les 12 861 Européens perdus cette année représentent, eux, avec une durée de séjour moyenne de 7,8 jours, un déficit de 100 316 nuitées.
De quoi relativiser les appréciations officielles concernant le déroulement de la saison jusqu’à présent et concernant le bilan de 100 jours du Gouvernement. Surtout que l’année de comparaison, 2013, était une année de grande agitation politique en Tunisie avec notamment les assassinats de Chokri Belaïd, le 6 février, et de Mohamed Brahmi le 25 juillet.
Source : ONTT/DE
Ali Miaoui, actuel DG de Tunisair Express, est nommé Directeur Tunisair à Nice. Habib Ben Slama reprend son poste à Rome en tant que Directeur Tunisair Italie, poste qu’il avait dû quitter suite à l’affaire de l’emploi fictif.
Ce qui ne devrait être qu’une affaire de police des frontières a été monté en affaire d’Etat : la convocation par l’ANC de deux membres du Gouvernement devant un “Conseil de Discipline” aurait pu aboutir à leur “licenciement”, et peut-être même à la chute de tout le Gouvernement Jomaa. Le chef d’inculpation ? Des croisiéristes porteurs de passeports israéliens ont été autorisés à passer quelques heures à Tunis.
Certains députés montent au créneau et hurlent à la trahison de la cause palestinienne et à la reconnaissance d’Israël, menaçant de retirer la confiance aux deux ministres coupables de cette trahison.
Si le contrôle du Gouvernement et son audition par la représentation nationale sont l’apanage de l’Etat démocratique, la procédure gagnerait à être réglementée. Simplement pour ne pas nous infliger le spectacle lamentable de ces jeux de cirque dans l’arène du Bardo où de minables gladiateurs ont échangé grossièretés et insultes et en sont venus finalement aux mains, sous le regard impassible sinon bienveillant du Président. Ce dernier aurait pu, ou aurait dû lever la séance et épargner au monde ce spectacle qui ne fait pas honneur à la Révolution qui a amené ces guignols sur les bancs du Bardo.
Quant à notre Président de la République provisoire mais qui dure, il a choisi le silence sur cette affaire. Il s’est contenté de lâcher ses meutes. On connaît la suite…
Finalement, c’est dans une atmosphère de cacaphonie (sic !) d’anthologie que nos sinistres procureurs ont fini par lâcher prise par un artifice de procédure, mais en gardant une épée de Damoclès sur la tête des ministres poursuivis.
Un hommage doit être rendu à la Ministre du Tourisme qui s’est présentée pour répondre d’une affaire qui ne la concerne pas. L’attribution des visas ne relève pas de la compétence du ministère du Tourisme. Il en est ainsi dans tous les pays. Le Ministre, monsieur Sfar, l’a clairement déclaré.
Dans cette affaire, il est apparu clairement que l’hostilité déclarée aux deux ministres n’avait pas d’autre but que de torpiller l’action du Gouvernement de Mehdi Jomaa en s’attaquant au tourisme, secteur névralgique de l’économie nationale. Le refuge derrière l’appui à la cause palestinienne n’a été qu’un prétexte dans une opération d’enchères politiciennes sur fond de campagne électorale. Personne n’en a été dupe. Nos frères palestiniens ont toujours apprécié à sa juste valeur le soutien que leurs frères tunisiens leur apportent. Ils n’apprécieraient pas que l’on prenne prétexte de ce soutien pour servir des intérêts bassement politiciens.
Alors, ne soyons pas plus palestiniens que les Palestiniens. Le Président Mahmoud Abbas n’a-t-il pas déclaré récemment la reconnaissance d’Israël ? Il est vrai, à certaines conditions.
Revenons à la triste réalité des choses. Il est clair que ces pêcheurs en eau trouble craignent le déballage de la gestion calamiteuse des deux derniers gouvernements : situation économique catastrophique, service sécuritaire défaillant.
Alors, tous les arguments, même les plus fallacieux sont bons pour faire échouer ce gouvernement dans son action de redressement.
La Révolution nous interpelle tous, pour nous intéresser au sort des milliers de chômeurs pour cause d’hôtels fermés. Elle nous interpelle pour aider ce propriétaire de calèche à Tozeur, père de famille, qui a vendu son cheval : il ne pouvait plus lui payer l’orge de sa nourriture. Ce cheval était son outil de travail, sa seule source de revenu. Voilà des causes humaines à défendre.
Faisons donc preuve de patriotisme avant tout. Mesurons la portée de certains propos, à relents antisémites combien ravageurs pour la réputation de notre pays et son image de marque.
Que ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aider ce gouvernement se taisent et le laissent à sa noble tâche de réhabiliter notre Tunisie et de lui faire une place parmi les pays réellement démocratiques et évolués.
Mohamed Belajouza
Après l’Ibis et le Novotel de Tunis, Accor et le groupe BIAT signent un protocole d’accord concernant un hôtel Ibis à Sfax pour un investissement de l’ordre de 30 millions de dinars, dont l’ouverture est prévue pour 2016.
Cet hôtel de 187 chambres comptera 5 salles de réunions et élargira ainsi le choix de la clientèle d’affaires en hôtels de qualité, limité jusque-là aux hôtels Golden Tulip (4 étoiles) et Golden Yasmin Les Oliviers Palace (5 étoiles).