A l’origine du Club Med Djerba, des pêcheurs d’éponges…

Des pêcheurs d’éponges grecs installés jadis à Djerba sont à l’origine du succès touristique de l’île des Lotophages.

 

A la fin du 19e siècle, des pêcheurs grecs venaient chaque année le long des côtes d’Afrique du Nord pour y récolter des éponges.

Certains s’y sont finalement installés. L’un d’eux a fondé à Djerba une grande entreprise de pêche et d’exportation des éponges. Son petit-fils s’appelait Laris Kindynis.

Dans les années 1950, ce Laris Kindynis a rencontré Gérard Blitz, l’inventeur du Club Méditerranée, et lui a parlé de son jardin secret, une petite crique déserte où il chassait le mulet et le mérou.

Un an plus tard, le 4e village du Club Med s’implantait à cet endroit. Point de départ du succès mondial de cette île mythique qui deviendra une grande destination touristique.

Laris Kindynis, quant à lui, rejoindra le Club Med, puis participera à la création de plusieurs clubs de vacances et hôtels de luxe à travers le monde.

Auparavant, son père avait construit un petit hôtel qui existe encore, l’Hôtel du Lotos, non loin de l’église grecque-orthodoxe Saint-Nicolas près de la mer. Deux lieux qui gardent le souvenir de l’importante communauté formée jadis à Djerba par les pêcheurs d’éponges grecs…

 

Lire plus sur TunisiaTourism.info : Djerba, le Club Med et les pêcheurs d’éponges




A Djerba, l’air est si doux…

Non, Flaubert n’a pas dit qu’ “à Djerba, l’air est si doux qu’il empêche de mourir”… mais il aurait pu !

(photo : Imed Dhaouadi)

Le prochain Sommet de la Francophonie, prévu en novembre 2021 sur l’île de Djerba (mais finalement reporté à 2022), est l’occasion de se pencher sur la relation entre l’ “île des Lotophages” et un des plus grands écrivains français, Gustave Flaubert.
On répète souvent, en effet, cette phrase attribuée à Flaubert : “à Djerba, l’air est si doux qu’il empêche de mourir”.

Et il est vrai que le climat de Djerba est des plus doux qui soient. Située très au sud, face au Sahara, elle reste tempérée et agréable toute l’année.
Un ouvrage paru en 1937 affirmait : “à Djerba vous découvrirez la cinquième saison … ce climat spécial à l’île de Djerba, si étrange, fait de sécheresse extrême, de brise marine, de fraîcheur et de rosées nocturnes, de quelque chose de rationnel, de tempéré en tout” (Emmanuel Grévin, “Djerba, l’île heureuse”).

La partie nord de l’île, en particulier, est soumise à une brise rafraîchissante et on y cultive de jolis jardins d’arbres fruitiers.
Dans l’Antiquité, les riches propriétaires de Meninx – l’ancienne capitale de l’île, située au sud – passaient volontiers l’été dans leurs belles résidences de la partie nord, près de la ville antique de Girba qui a ensuite donné son nom à toute l’île.

Salammbô n’était pas djerbienne

Première surprise : Flaubert n’a jamais mis les pieds à Djerba.
Il s’est bien rendu en Tunisie en 1858 pour préparer l’écriture de son grand roman orientaliste “Salammbô”. Mais il n’y a visité que le Nord et l’Ouest, depuis la région de Carthage jusqu’au Kef.

Alors d’où vient cette phrase si souvent citée à propos de Djerba ?

L’action du roman de Flaubert débute “à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar”. C’est aujourd’hui La Marsa à côté de Tunis.
Elle s’appuie sur un épisode historique authentique : en 241 avant J.-C., la cité antique de Carthage a fait face à la révolte de son armée de mercenaires.
Flaubert invente deux personnages : Mâtho, l’un des chefs mercenaires, et Salammbô, fille d’un des magistrats de Carthage.

Une île couverte de poudre d’or

C’est pour séduire Salammbô que Mâtho lui promet de l’emmener dans une île merveilleuse en lui murmurant ces mots :

“Au-delà de Gadès, à vingt jours dans la mer, on rencontre une île couverte de poudre d’or, de verdure et d’oiseaux. Sur les montagnes, de grandes fleurs pleines de parfums qui fument se balancent comme d’éternels encensoirs ; dans les citronniers plus hauts que des cèdres, des serpents couleur de lait font avec les diamants de leur gueule tomber les fruits sur le gazon ; l’air est si doux qu’il empêche de mourir.”

En partant de Carthage, Djerba se trouve effectivement au-delà de Gabès, ville-oasis tunisienne bien connue et prospère dans l’Antiquité (lire : Oasis – nos ancêtres faisaient de la permaculture !).
Mais les Carthaginois, excellents navigateurs, mettaient certainement beaucoup moins de vingt jours pour y parvenir !

De plus Flaubert n’écrit pas Gabès mais Gadès, qui est le nom antique de… Cadix en Espagne !
Flaubert était bien renseigné : au temps de l’Empire romain, le trajet Carthage-Cadix s’effectuait en 13 jours, comme le montre la carte interactive conçue par l’Université de Stanford.
C’est après avoir assimilé les techniques des Carthaginois que les Romains étaient devenus maîtres de la Méditerranée. Quelques siècles plus tôt, le même trajet pouvait donc prendre une vingtaine de jours.

Ainsi l’île de Mâtho, certainement imaginaire, était située au large de l’Espagne.

Des citronniers, mais pas de montagnes !

En réalité, Djerba ne ressemble guère à la description donnée par Flaubert.

Certes, on y voit de magnifiques fleurs, des oiseaux de toutes sortes, des citronniers (et beaucoup d’oliviers et de palmiers).
Ses paysages sereins, sablonneux et inondés de lumière, semblent bien “couverts de poudre d’or”.

Mais la verdure et le gazon y sont rares. Surtout, le relief de Djerba est aussi doux que son climat : on n’y trouve aucune montagne !
Et bien sûr, aucun serpent à dents de diamant pour cueillir les citrons.

Reste que “Salammbô” est un monument de la littérature française, même si sa vision de Carthage est quelque peu faussée par l’état des connaissances et les fantasmes de son époque.
Reste aussi que Djerba est bien ce morceau de bout du monde, cette île paradisiaque à l’orée du Sahara, dont les paysages font rêver. Et en effet, l’air y est si doux, si doux…

GM-ok

 

Guillemette Mansour




Tourisme : les DMO, ça marche

La réunion du premier conseil de pilotage du projet “Les destinations du Sud-Est” vient non seulement entériner la viabilité des DMO Dahar et Djerba, mais annonce aussi l’accélération de la création des DMO Tunis-Carthage, Mahdia, Zaghouan et El Kef.

 

Le DMO (Destination Management Organisation) ou OGD (Organisme de gestion de la destination) est le nouveau modèle de gouvernance du tourisme consistant à fédérer l’ensemble des acteurs touristiques privés et publics pour optimiser la gestion d’une destination, et pour lequel l’OMT a mis en place un système de certification UNWTO.QUEST.

Le premier de ces organismes en Tunisie a vu le jour en 2018 avec le DMO Jebel Dahar sous la forme d’un syndicat professionnel (FTADD) et grâce au soutien du Secrétariat d’Etat suisse à l’économie (SECO) via l’association Swiss Contact.

Ce dernier ayant servi de projet pilote, celui de Djerba vient de voir le jour dans le cadre du projet Destinations Sud-Est, objet de la réunion d’aujourd’hui entre le Ministre du Tourisme, l’Ambassadeur de Suisse, Swiss Contact et l’ensemble des intervenants publics et privés. Lors de cette réunion, le Ministre du Tourisme a appelé à « généraliser cette expérience pilote à d’autres destinations régionales » notamment en coopération avec le programme Tounes Wejhatouna de l’Union Européenne et la GIZ.

Les régions concernées par ces créations de DMO seront Tunis-Carthage, Mahdia, Zaghouan et El Kef. Il s’agirait pour chacune de ces régions de trouver un positionnement qui lui est propre et à partir duquel se construirait sa stratégie touristique. En effet, si le Dahar se prévaut de son “authenticité” avec sa base line « Voyage en terre authentique » et les thématiques d’un tourisme durable, Djerba devrait mettre en avant ses atouts culturels, sans nier pour autant son statut de grande destination d’agrément ni son rang de première destination de thalassothérapie du pays.

De même pour la région de Tunis-Carthage qui devrait capitaliser sur ses nombreux atouts (touristiques et para-touristiques, culturels…) pour s’affirmer en tant que grande destination d’affaires, de congrès et d’incentives.

Ainsi, le lancement des DMO régionaux répond à l’une des recommandations des Assises du Tourisme (2017) : « adopter une approche marketing pour le pays, par produits et par région ». A charge de l’ONTT maintenant d’« assurer une cohérence globale entre les différents niveaux de communication (Tunisie vs régions) » comme le préconise le rapport final des mêmes Assises.

Lotfi Mansour

 




FRH de Djerba : convocation à l'Assemblée Générale du 27 janvier

La Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est convoque ses adhérents à l’Assemblée Générale Ordinaire élective qui se tiendra le lundi 27 janvier à l’hôtel Fiesta Beach.

Communiqué

Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est
Convocation

Il est porté à la connaissance des adhérents de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est que son Assemblée Générale Ordinaire élective se tiendra le lundi 27 janvier 2020 à 11h00 à l’hôtel Fiesta Beach à Djerba à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

  1. Lecture et approbation du rapport moral et financier.
  2. Renouvellement du Conseil Régional.
  3. Questions diverses.

Ce communiqué tient lieu de convocation à chacun des adhérents remplissant les conditions statutaires pour participer à cette Assemblée.

Les candidats au Conseil Régional doivent déposer, contre décharge et trois jours au moins avant la date de l’Assemblée, le Bulletin de Candidature dûment rempli et signé portant le cachet de l’Etablissement au siège de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est. En cas d’empêchement, le Bulletin de Candidature peut être adressé par fax.

Le membre empêché peut se faire représenter par un autre membre remplissant les conditions statutaires en adressant, trois jours au moins avant la date de la tenue de l’Assemblée, une procuration en son nom, soit par porteur contre décharge soit par fac-similé, à l’adresse suivante :

Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est
Av. Abdelhamid El Kadhi
Complexe Djerba Centre Houmt Souk Djerba 4180
Fax n° : 75 621 555

Les imprimés de procuration et de candidature peuvent être retirés au siège de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie du Sud-Est.

 




Avion Condor Djerba : l’enfer est pavé de bonnes intentions

Un hôtelier tunisien a tenté de faire saisir par la justice un avion de Condor. Cette action, aussi légitime soit-elle, aurait pu avoir des effets collatéraux touchant aux intérêts globaux du secteur.

 

La tentative de saisie conservatoire à Djerba d’un avion de la compagnie Condor, filiale de Thomas Cook, a eu des répercussions au sein de la corporation hôtelière. En démissionnant de la FTH, l’hôtelier à l’origine de cette saisie, Mourad Khéchine, rend publique sa démission sur sa page Facebook et accuse la fédération hôtelière de prendre parti pour les Britanniques. Un vrai cas d’école où l’intérêt individuel d’un hôtelier ne sert pas forcément l’intérêt collectif.

Cette tentative de saisie était-elle légitime de la part de l’hôtelier ? Sans doute, tout chef d’entreprise a le droit, le devoir même, de préserver les intérêts de son entreprise sous peine d’être accusé de négligence, voire même d’abus de biens sociaux.
L’action était-elle légale ? Oui, assurément, puisqu’elle a été ordonnée par le juge du Tribunal de première instance de Médenine.
Enfin, était-elle opportune pour les intérêts globaux de l’hôtellerie et du tourisme tunisien ? Essayons d’y répondre.

Dans une lettre adressée au Président de la FTH, l’hôtelier à l’origine de cette action conclut sa missive par la question suivante : « Doit-on endosser la faillite de Thomas Cook, juste pour attirer la sympathie des Britanniques ? »
Une telle formulation montre que l’hôtelier en question ignore que rien au monde n’aurait fait autant plaisir aux Britanniques que la saisie d’un avion de cette filiale allemande de Thomas Cook.

En effet, comme nous l’expliquions (lire notre article « Too big to fail »), la décision du gouvernement britannique de “laisser tomber” Thomas Cook est d’essence politique et dirigée contre les Allemands, accusés d’avoir mal limogé en 2014 l’ancienne Directrice Générale (britannique) de Thomas Cook, Harriet Green. Un limogeage qui avait été accueilli par une chute de 20% de l’action Thomas Cook à la bourse de Londres.
Le renflouement immédiat de Condor, dont le siège est en Allemagne, par les autorités allemandes (380 millions d’euros, le 24 septembre) est aussi une réponse politique au “lâchage” des Britanniques.
Dans ce contexte, la tentative de saisie de l’avion Condor touche de toute évidence les intérêts allemands et non britanniques.

Au vu de cet imbroglio politico-financier entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne, et au vu du poids des opérateurs allemands dans notre destination – qui seront, à l’évidence, solidaires de Condor –, une pareille action coup de poing ne compromet-elle pas les intérêts de la destination et de Djerba sur le marché allemand ? Peut-on sacrifier un tel marché, qui représentait en 2018 près de 20% des nuitées européennes de Djerba et 17% de celles du pays, pour un hypothétique recouvrement ?

Il est un fait que le poids de cette faillite est lourd pour les hôtels concernés. Cependant, cela leur donne-t-il individuellement le droit de mettre en péril les intérêts de tout un secteur, ou d’agir à la manière d’un éléphant dans un magasin de porcelaine?
Mais la question que tout hôtelier doit désormais se poser est de savoir pourquoi certains de nos hôteliers avaient accepté les délais de règlement excessifs de Thomas Cook, alors que d’autres les ont refusés et ont cessé toute activité avec ce TO.

Il est évident que nos professionnels ont aujourd’hui plus besoin de concertation et de solidarité que de la désignation de boucs émissaires.
Il est évident aussi que le gouvernement tunisien doit être plus actif sur ce dossier, à commencer par des mesures exprimant la solidarité nationale envers les hôtels touchés et la concrétisation des promesses d’ “allègement de la trésorerie” faites lors de la réunion de crise du 24 septembre.

 Lotfi Mansour




Incentives : la Tunisie renoue avec les grandes opérations

En berne depuis quelques années, le marché des incentives est en voie de retrouver son lustre d’avant.

 

La dernière opération réalisée fin juin par l’agence Terres D’ailleurs pour un groupe de 1000 personnes à Djerba est un modèle du genre.

En effet, pour réussir une opération d’une telle ampleur, l’organisateur a dû faire appel à de gros moyens : privatisation du Club Med et concert de Kendji Girac en plein air à l’île aux Flamants roses sur laquelle les 1000 convives ont été acheminés par 9 bateaux pirates.

Ambiance des plus festives pour une convention réussie.

En vidéo :




De Djerba à Tataouine en VTT

La Tunisie c’est beau… à vélo ! Depuis vingt-cinq ans, des passionnés se retrouvent chaque année à Djerba pour faire le Sud tunisien en VTT. Pistes le long de la mer, vieilles mosquées, villages perchés, oasis, ksour abandonnés et descentes vertigineuses… un défi sportif et des paysages plein les yeux !

 

Cela fait vingt-cinq ans que ça dure et l’organisateur du Rando-Raid VTT, Pierre Rossé, n’est pas près d’arrêter : « Le jour où le tourisme tunisien sera à son bon niveau de perception par les Occidentaux, le Sud tunisien deviendra une destination référente pour la marche et le trekking dans tout le bassin méditerranéen. Il y a des spots énormes et les infrastructures sont extraordinaires ! », s’exclame-t-il (voir l’interview ci-dessous).

Pendant une semaine, du 22 au 29 octobre, amateurs et sportifs confirmés se sont retrouvés pour affronter les pistes de Djerba et du Sud tunisien, des collines de Guellala aux vieilles ghorfas de Ksar Haddada.

La manifestation était organisée par l’association Rallye Raid VTT Aventure et le magasin La Cyclerie, avec l’appui de l’hôtel Hari Club Beach Resort Djerba pour l’hébergement, le voyage et la logistique.

 

Départ de l’hôtel Hari Club Beach Resort Djerba : 5 jeunes de l’équipe du Sultanat d’Oman ont participé au raid

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En vidéo : 250 km à VTT par les pistes, de Djerba à Tataouine

raid-VTT-video(images fournies par Rallye Raid VTT Aventure)

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Trois questions à Pierre Rossé, organisateur du Rando-Raid VTT Pierre-VTT

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Racontez-nous comment est né ce raid…

Au départ, il y a mon histoire personnelle avec la Tunisie. En 1976, alors que je pratiquais la compétition de vélo sur route, j’ai eu la chance d’être sélectionné par l’équipe de France pour faire le tour cycliste de la Tunisie. Trois années de suite, j’ai ainsi découvert, un pays, une culture… et l’huile d’olive qui n’était pas du tout connue à l’époque ! C’est ainsi que j’ai noué des amitiés en Tunisie et que j’ai pris l’habitude d’y venir chaque année passer des vacances en famille.

L’année de la guerre du Golfe, j’ai découvert Tozeur car il n’y avait plus d’avion direct pour Djerba depuis Toulouse… J’organisais déjà un stage en Espagne pour mes copains de club, et l’idée de lancer un raid a pris corps grâce à mes amis tunisiens. J’ai découvert un autre pays : le Sud tunisien par les pistes, et j’ai eu le coup de foudre. La première édition est partie en 1992 de l’hôtel Hari Club de Djerba ; aujourd’hui, c’est un retour aux sources avec mes amis.

 

Qui sont les participants ?

Ils viennent de toute la France mais il y a toujours eu des Tunisiens avec nous. En 1992, grâce à un partenaire qui a offert des VTT, cinq cyclistes tunisiens ont participé dont Zemni, Merdassi, Louati qui étaient de grands champions des années 70. Cette année nous avons 5 jeunes de l’équipe du Sultanat d’Oman : ils participent dans quelques jours au championnat arabe de VTT en Tunisie, et font leur stage de préparation avec nous.

Nous avons aussi compris que pour faire venir les gens tous les ans, il fallait proposer un programme pour les épouses : elles font de la marche sur notre circuit et nous faisons les bivouacs ensemble. Le circuit fait entre 200 et 250 km sur une semaine mais il est accessible à tout le monde. Ceux qui viennent pour la première fois ont les yeux comme ça et promettent de revenir l’an prochain !

 

Le Sud tunisien, pourquoi ?

Nous avons toujours fait le Sud tunisien, et nous n’avons pas fait deux éditions identiques depuis vingt-cinq ans. On peut y faire dix fois le parcours de cette année avec la même diversité. Le jour où le tourisme tunisien sera à son bon niveau de perception par les Occidentaux, le Sud tunisien deviendra une destination référente pour la marche et le trekking dans tout le bassin méditerranéen. Il y a des spots énormes et les infrastructures sont extraordinaires !

 

 




Djerba à l’heure de la culture

Sous le titre “Djerba invite la France”, c’est une saison culturelle d’un niveau relevé qui débute ce mois-ci sur l’île. Alors que la saison touristique s’annonce meilleure, diverses initiatives se conjuguent pour valoriser la vie culturelle à Djerba.

 

Lancée et coordonnée par l’Institut français et l’ambassade de France, la manifestation “Djerba invite la France” a été inaugurée vendredi 28 avril avec des contributions artistiques de haut niveau. Cette première journée comprenait notamment un spectacle coréalisé par le danseur tuniso-algérien Ahmed Khémis, formé à l’école de Syhem Belkhodja à Tunis, dans une chorégraphie contemporaine inspirée du stambali. Marianne Catzaras, née à Djerba de parents grecs, a exposé des photographies. L’affichiste français Pascal Colrat a réalisé avec de jeunes photographes de Djerba des images-slogans qui habilleront bientôt les abris-bus récemment implantés sur l’île par la société civile.

Cette manifestation a été présentée à la presse à Midoun dans les locaux de la future Alliance française de Djerba (la première en Tunisie, qui, comme toutes les Alliances françaises dans le monde, est une association de droit local). Présidée par Mustapha Bourguiba et dédiée à l’enseignement du français et à la promotion des échanges culturels, elle participera à l’enrichissement de la vie culturelle djerbienne.

« Les études que nous avons menées en France nous ont montré que les gens y viennent pour des raisons essentiellement culturelles », a souligné l’ambassadeur de France Olivier Poivre d’Arvor lors de cette conférence de presse (photo) ; une culture prise au sens large et incluant aussi la gastronomie, la mode… C’est ce modèle qu’il nous invite à suivre, s’engageant à accorder le plein soutien de la France pour l’inscription de Djerba par l’Unesco au Patrimoine mondial : « Vous verrez immédiatement les effets de cette inscription, aussi bien directs qu’induits ».

Le programme de la saison “Djerba invite la France” s’étend jusqu’à octobre avec la participation d’artistes français à divers événements : le Grand concert de la Paix du 2 juillet (avec groupe féminin LEJ), le Djerba Fest des 28 et 29 juillet (avec les DJ du club Concrete), les projections cinématographiques gratuites de la Route du cinéma en août… Il s’agit, a précisé l’ambassadeur, d’un “work in progress” ouvert à d’autres participations.

Durant ce dernier week-end d’avril s’est déroulé aussi le désormais traditionnel festival d’Erriadh. Il a été visité par un groupe d’acteurs et musiciens français invités par le Radisson Blu Palace.

G. Mansour

 

Au village d’Erriadh, les acteurs Tewfik Jallab (film “La Marche”, avec Jamel Debbouze), Hugo Becker (série télévisée “Chefs”) et Mhamed Arezki (série télévisée “Candice Renoir”) stars-erriadh

L’intervention de l’ambassadeur de France (au mur, affiches de Pascal Colrat)

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Les danseurs Ahmed Khémis et Elodie Sicard

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La salle rénovée du Centre culturel de Houmt-Souk

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Photo de Marianne Catzaras

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Pegas à Djerba : l’hirondelle qui fait le printemps

A partir de demain 23 mars débuteront les vols du TO russe Pegas Touristik sur Djerba-Zarzis à raison de deux vols par semaine. Ils passeront à trois vols dès le mois de mai. Ce pari fait par le TO, avec le soutien de l’ONTT et des professionnels de la région, s’avère concluant et prometteur. En effet, le premier vol du 23 mars est déjà annoncé plein à 100%, et celui qui le suit est rempli à 70%, ce qui présage déjà d’un bon succès de Djerba sur le marché russe. Un éductour de 440 agents de voyages russes se déroule à Djerba depuis le week-end dernier. Il ne pourra que confirmer ce succès, sinon l’amplifier, puisque chez Pegas on envisage déjà une programmation de Djerba au-delà du mois d’octobre – soit pour la saison hiver 2016-2017.

Evidemment, les 20 000 sièges prévus par le tour-operator russe (mars à octobre) ne vont pas suffire au remplissage des quelque 56 000 lits lits de la région, ni même de la douzaine d’hôtels programmés par ce TO. Mais ils présagent d’un bel avenir de la destination Djerba sur un marché où elle a été jusque-là quasi-absente.

Heureux comme un Russe à Djerba : tel a été le cas des 440 agents de voyages
invités par Pegas durant un long week-end.

Ici au Seabel Rym Beach…

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… et à l’Odyssée Resort Zarzis :Pegas-Odyssee