La charfiya, une méthode de pêche astucieuse et écologique

Nouvellement reconnue par l’UNESCO comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, la pêche à la charfiya utilise des installations en palmes taillées et fichées dans les fonds marins, à faible profondeur. Ces murs de palmes sont judicieusement orientés en fonction des marées, et dirigent les poissons vers des pièges en fibres de palmes où ils sont conservés vivants.

La pêche à la charfiya est une véritable institution aux îles Kerkennah. Ces pêcheries fixes se transmettent souvent de père en fils. Leur construction et leur entretien donnent lieu à des cérémonies et rituels qui réunissent l’ensemble de la communauté. Ce procédé exploite les particularités de l’archipel Kerkennah : existence de hauts fonds et de marées, abondance du palmier.

Pour les mêmes raisons, il est aussi connu et utilisé sur l’île de Djerba.

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(Photo : une charfiya à Djerba)




Expo Dougga à l’UNESCO

A l’occasion du 20e anniversaire de l’inscription du site de Dougga sur la Liste du Patrimoine mondial, une exposition de photos et de pièces archéologiques sera présentée au public au siège de l’UNESCO à Paris, du 12 au 20 mai.

L’exposition photographique associe des vues actuelles du site (fournies par MCM) et des documents historiques qui montrent notamment les travaux de restauration effectués au début du XXe siècle. On peut ainsi y voir comment le célèbre mausolée numide – détruit en 1840 par le consul d’Angleterre pour en prélever une inscription bilingue libyco-punique, qui est conservée aujourd’hui au British Museum – a été reconstruit entre 1908 et 1910.

Organisée par la délégation permanente de la Tunisie auprès de l’UNESCO avec le concours du ministère du Tourisme, l’exposition est accompagnée d’une brochure (réalisée par MCM/Dad éditions qui sont sponsors de l’événement).

Le site de Dougga, inscrit par l’UNESCO en 1997, est à la fois l’un des plus spectaculaires de Tunisie et un des plus riches d’enseignements. On y voit en effet un tissu urbain et plusieurs monuments en excellent état de conservation, tandis que les fouilles ont livré d’innombrables informations sur l’ancienne ville numide et son évolution à l’époque romaine (lire notre article “Dougga : nos ancêtres les Numides”).

Vue depuis le Capitole
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Le temple de Juno Caelestis
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La restauration du mausolée numide
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Brochure accompagnant l’exposition
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